Bali. Destination précieuse à mon cœur, puisque c’est le premier (et seul) voyage en solitaire que j’ai fait. C’est aussi pour le moment le seul coin d’Asie que j’ai visité ; pourtant, l’Asie j’en rêvais depuis toujours. Je reviendrais sur cette expérience plus en détails et en confidences lors d’un prochain article, une fois que je me serais replongée, photographiquement parlant, dans le voyage en entier. Pour aujourd’hui, une simple balade dans la populaire Campuhan Ridge Walk. Un sentier de dalles qui déambule dans les rizières, le tout en hauteur s’il vous plait !
Cette balade fait partie des incontournables de la ville d’Ubud, et je m’y suis attelée dès ma première journée là-bas. Levée à 7 heures, petit déjeuner de reine sur la terrasse de mon bungalow, et let’s go !
Il faut descendre par un petit chemin de rien du tout, sous un immense pont qui surplombe la jungle, et passer à la droite du temple Pura Gunung Lebah. Ce sentier qui le contourne, c’est celui qui nous mènera droit à la Campuhan Ridge Walk !
On ne peut pas vraiment parler de randonnée, le sentier est tout pavé. En moyenne les gens accordent deux heures à cette balade… j’y ai passé plus d’une demi-journée, mais j’ai trouvé tellement de choses pour m’occuper !
La promenade surplombe les rizières, qui semblent tomber à droite comme à gauche. Hélas, sur les deux collines alentours ont poussé des hôtels et autres bâtiments touristiques, qui gâchent clairement le charme de l’endroit si on y attarde trop longtemps notre regard. C’est ça, Bali, à certains endroits : un contraste effarant entre tourisme et tradition.
Tous les quelques mètres, ça court devant moi. De gros lézards se prélassent sur les dalles et partent se cacher dans les herbes à mon approche. Je croise des paysans en plein travail, et quelques autres promeneurs. Honnêtement, pour un endroit touristique, je n’ai pas croisé grand monde ! (mais c’était fin Octobre).
La balade au milieu des rizières n’est pas bien longue, et j’atteins rapidement un petit village spécialisé dans la peinture. Je m’assoies aux côtés d’un monsieur qui peint sur des œufs de bois, je prends le temps de discuter. C’est la chose que j’ai le plus aimé dans ce voyage en solitaire : pouvoir prendre le temps de tout, et surtout de rencontrer les balinais ! Une autre rencontre marquante a été celle avec Ketut, le vendeur de glaces Vegan d’une boutique (il n’y travaille plus à l’heure actuelle). Nous avons sympathisé et avons même mangé au restaurant ensemble quelques jours plus tard, dans un petit warung végétarien.
Un des endroits les plus populaires de cette promenade, c’est le Karsa Café ! S’y arrêter après avoir la marche est presque une obligation touristique ^^ Il s’agit d’n bar/restaurant posé sur un étang, offrant une vue sur les rizières, et proposant de déguster sa consommation dans une petite cabane de bois sur pilotis. Détente, te voilà ! Et la détente n’était pas prête de me quitter, puis qu’il existe aussi… le Karsa Spa ! Je l’ai découvert là, sans savoir qu’il existait auparavant, et le cadre serein + l’état de mon dos après avoir porté mon sac photo m’ont incités à me laisser tenter… c’est ça les vacances, non ? Se faire plaisir quand l’occasion se présente à nous ! Me voilà embarquée pour une heure de massage dans une petite cabane privée où coule une petite cascade… divin ! (vous l’aurez compris, je vous le recommande ^^ D’ailleurs, en voici le site : >>> Le Karsa Spa ).
Ç’en était tout pour la Campuhan Ridge Walk ce jour-là, j’ai refais le chemin en sens inverse pour retourner dans le centre ville. Cette fois-ci, c’est avec un australien quarantenaire que je discutais, tandis que le temple se dressait devant nous à la fin du sentier.
Si vous êtes allé à Ubud, avez-vous fait cette promenade ? Et l’escale au Karsa Kafé ?
J’espère que cet article vous aura plu, ça me fait plaisir de me remettre à en écrire en tout cas <3